Des pratiques empiriques d’inoculation de maladies sont pratiquées sur les continents asiatiques et africain tôt dans l’histoire de l’humanité. C’est au 18e siècle que la pratique va se développer chez nous de manière plus précise.
En 1796 un médecin britannique Edward Jenner a eu l’idée d’inoculer chez un enfant du pus prélevé sur une lésion de la variole présente chez une fermière infectée par la « vaccine » (= variole des vaches). L’enfant a ensuite résisté à la variole.
La rage a suivi en 1885 grâce aux travaux de Louis Pasteur (vaccin atténué). Puis viendront le BCG (1921), la fièvre jaune (1937), tétanos (1938), coqueluche (1939), grippe (1945), diphtérie (1949), poliomyélite (1955), rougeole (1963), oreillons (1967), hépatite B (1980) et d’autres encore.
La variole est considérée comme éradiquée en 1980, quasi 200 ans après la première « vaccination », la polio est en bonne voie et plusieurs maladies sont considérées comme maîtrisées grâce aux vaccins.
Voici donc maintenant le tour des vaccins contre le SARS-CoV-2, ce « connard » -virus comme disent mes enfants, qui nous pose problème depuis plus d’un an et que l’on espère ainsi maîtriser.
De nouvelles technologies, en particulier celles de l’ARN messager, certes fragile, mais efficace, sûre et adaptatif, vont, j’en suis convaincu, permettre après un certain temps, le retour à une vie espérons un peu différente pour notre planète, mais néanmoins plus libre et légère qu’actuellement !
J’aimerais remercier les personnes qui mettent tout en œuvre pour que la vaccination puisse se faire le plus rapidement possible malgré les contraintes et les incertitudes. C’est un moment historique positif dans cette pandémie.
Vous en faites désormais aussi partie que ce soit par la souplesse dont vous faite preuve, de l’information que vous faite à vos patients ou par la participation active à cet effort de santé publique.
Merci, bonne lecture et… vaccinons !